Aérosoma

  • Glossaire raisonné de la divination

Aérosoma, Aérosome. Ce terme signifie littéralement Corps d’air ; c’est un néo-terme, imaginé par le Dr Fugairon pensons-nous pour désigner le double aithérique ou corps fluidique, qui enveloppe le corps physique de l’homme, car la science moderne, et l’occultisme ont admis qu’autour du corps tangible et visible (sarcos soma, corps de chair) il existe un autre corps, qui celui-là n’est ni visible, ni tangible pour les sens physiques, c’est le corps fluidique dénommé Astral par Paracelse, Enormon par Hippocrate, Périsprit par les Spirites. Il est à peu près certain que tous les corps, quels qu’ils soient, possèdent un corps astral, parce que de tous les corps se dégage une Aura (Voyez ce mot), sorte d’émanation gazeuse, radiante, moléculaire, aromale ou monadale, émanation qui participe, si toutefois elle n’en émane pas, de l’Aither ou Hylèe, lequel n’est en définitive, composé que de monades, atomes, molécules, ultimates qui ne sont pas encore condensés, agrégés à l’état gazeux.

Autrefois, on croyait que seuls les corps des animaux possédaient un Aérosome, mais les travaux modernes de Reichenbach et de clairvoyants tendent à prouver que tous les corps, sans exception, possèdent un Double aithérique ; ce n’est même que par la présence de celui-ci, qu’on peut expliquer d’une manière certaine, l’odeur qui se dégage du fer, du cuivre, du plomb et autres matières métalliques ou minérales, odeurs qui ne sont différenciées que par leur Aérosome.

Nous ne pouvons trop insister sur ce sujet intéressant, parce que l’espace ne nous le permet pas ici, cependant, nous ne saurions passer sous silence qu’il existe une différence capitale entre la nature de l’aither universel[1] ou primordial et celle qui se dégage des doubles aithériques. Cette différence consiste en ceci : que tandis que l’aither universel contient des monades, des atomes et des molécules sans propriétés particulières, sans propriétés caractéristiques, les aérosomes des corps physiques, au contraire, bien que considérablement affaiblies, possèdent toutes les propriétés des corps desquels elles émanent. Ce dernier fait scientifique a été prouvé par les beaux travaux de W. Crokes ; ainsi, sous une pression extrêmement faible (un vingt-millionième d’atmosphère) le gaz hydrogène à l’état radiant était encore de l’hydrogène, de l’hydrogène très dilué.

1.

Cf. L’aimantation Universelle, 1 vol. in-12, Imprimerie du XXe siècle, Paris 1910.