Baguette divinatoire
- Glossaire raisonné de la divination
Baguette divinatoire. Branche de coudrier, d’aune, de noisetier, terminée en fourche et qui sert à découvrir les sources, les mines de métaux, les trésors cachés dans le sein de la terre. Quand le sorcier arrive sur le point précis où se trouve une source ou un objet à découvrir, la baguette qu’il tient par l’extrémité de la fourche entre l’index de sa main droite et celui de sa main gauche, se met à tourner. On nomme Bacyllogyre l’homme doué de la faculté de faire tourner la baguette sur certains effluves.
L’art de la baguette divinatoire remonte à une haute antiquité ; beaucoup de démonographes en trouvent l’origine mentionnée dans les Écritures Saintes, où il est dit : « Mon peuple a interrogé le bois, et le bois lui a répondu. »
Strabon et Philostrate nous apprennent que la baguette divinatoire était en usage chez les Brahmes et chez les prêtres persans. La Baguette divinatoire sert aussi à découvrir les maléfices, les voleurs, etc. Généralement, les fées et les sorcières portent avec elles des baguettes divinatoires, et c’est probablement de cet emploi que date l’usage du bâton augurai que portait Romulus, et après lui, les Augures. — La Verge de Moïse pourrait avoir également la même origine, car il ne faut pas confondre cette verge avec le Pedum ou bâton, signe du chef, signe de commandement. Lire comme complément l’article suivant et chapitre XII, de l’aimantation Universelle.