Élémental

  • Glossaire raisonné de la divination

Élémental. On désigne ainsi une des forces de la nature semi-intelligente.

Les Élémentals vivent dans les quatre éléments : la terre, l’air, l’eau et le feu ; ils sont dénommés par les cabalistes, ceux de la terre : Gnomes ; ceux de l’air : Sylphes ; ceux de l’eau : Ondins ; ceux du feu : Salamandres.

Les Occultistes emploient les Élémentals, comme agents pour produire des effets divers.

D’après certains Ésotéristes, des élémentals d’une autre espèce[1] ne seraient que des formes-pensées, c’est-à-dire des Êtres créés par la pensée de l’homme, et ils ne survivraient que comme une intelligence active engendrée par l’esprit, et cela pendant un laps de temps plus ou moins long en rapport avec l’intensité originelle de l’action cérébrale, qui leur a donné naissance. Par ce qui précède, on voit que les Élémentals ne sont pas des êtres immortels, que leur existence est essentiellement éphémère au contraire, car aussi intense que soit la cérébralité humaine, elle ne peut donner la vitalité à ces formes-pensées que pour un temps fort court. Quant aux Élémentals dits de la nature, ils peuvent acquérir l’immortalité, mais par des moyens que nous ne saurions indiquer ici. Les Élémentals, qu’il ne faut pas confondre avec les Élémentaires (voir ci-dessus), vivent dans l’atmosphère terrestre et se communiquent très facilement aux hommes à l’aide de médiums ; ce sont des entités de tous genre, mais intellectuellement peu avancées, qui jalousent très souvent l’espèce humaine ; aussi lui jouent-ils des tours fort souvent quand ils se communiquent à elle ; c’est dans cette classe que se trouvent ce que les Spirites dénomment des Esprits farceurs ; aussi dirons-nous en matière de conclusion, que de même qu’on lit dans nos gares : Prenez garde aux pickpockets, nous dirons au lecteur ; Prenez garde aux Élémentals.

1.

D’après les cabalistes émérites, il existe dans le monde invisible plus de six mille espèces d’Entités. Ceci ne doit pas nous surprendre, puisque la Table d’Émeraude nous apprend que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; or, si nous jetons les yeux sur la faune de notre terre, nous voyons une extrême variété dans les animaux qui la composent.