Frottement
- Mécanique
- Charles Renier
- Encyclopédie moderne
Frottement. Lorsqu’une machine se meut, les parties qui glissent l’une sur l’autre opposent une résistance au mouvement, qui absorbe une portion de la force motrice, et il importe de calculer d’avance cette perte due au frottement. Les parties saillantes des surfaces en contact s’engagent dans les creux qui leur sont opposés ; pour produire le mouvement, il faut ou dégager ces inégalités, ou les rompre, et c’est ce qui explique les effets dont il s’agit ici.
On distingue deux sortes de frottements : l’un qui a lieu quand les surfaces glissent l’une sur l’autre ; le second, quand le mouvement se fait en roulant : on conçoit que le frottement de cette dernière espèce est beaucoup moindre que le premier ; aussi s’efforce-t-on, autant que possible, de l’employer dans les machines, en faisant rouler les axes sur des galets ou cylindres mobiles. Il ne sera question ici que du frottement de première espèce, le seul qu’il importe de calculer, attendu que l’autre n’a presque pas d’influence sur les forces motrices.