Psychométrie

  • Glossaire raisonné de la divination

Psychométrie. Extrême sensitivité d’une personne, qui lui permet de dégager son corps physique (en sanskrit Sthulé) de son double aithérique et de pouvoir lire ainsi dans les clichés akasiques et prédire dès lors le passé, le présent et l’avenir. — On nomme une personne douée de cette faculté Psychomètre.

Voici la définition que donne Buchanam de cette faculté dans son Manuel de Psychométrie : « La psychométrie et le développement de l’exercice de facultés divines dans l’homme. Cette sphère inexpliquée de l’intellect, qui comprend les réponses oraculaires, analogues aux révélations des somnambules, les prophéties des saints, les pronostics du destin, les présages mystérieux, de même que les impressions soudaines qui dirigent la conduite de beaucoup de personnes[1]. »

La science psychométrique, qui est réelle, incontestable, est vieille comme le monde, et c’est bien à tort que l’on croit qu’elle a pris naissance à notre époque, que Buchanam de Boston, le Dr Hübbe-Schleiden et Louis Deinhard, de Munich, en sont les inventeurs. — Ce terme a un autre sens que voici :

La psychométrie est une dynamométrie psychologique, c’est-à-dire un mode de mesurer la force psychique. — L’activité nerveuse ou neurique que nous qualifions plus spécialement de psychique n’échappe point aux conditions physiques ; elle est du reste soumise à une loi toute mécanique, dont nous pouvons intervertir l’ordre par des agents mécaniques.

« Beaucoup de personnes, nous dit Féret dans les Comptes rendus de la Société de Biologie, seraient très surprises, si on leur disait que la force musculaire dépensée par un travail cérébral donné est plus importante que celle dépensée par un travail ou un effort musculaire prolongé qui ne demande pas le concours du cerveau. Autrement dit, qu’un manouvrier dépense moins de force musculaire qu’un philosophe. »

1.

Cf. à ce sujet, William Denton, The soul of Things (l’âme des choses), 3 vol. in-8°, Wellesly, Massachuset. – La Psychologie devant la science et les savants, par Ernest Bosc. H. Daragon, 3e Édition, et Librairie du XXe siècle.